Association Casa de Copii

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Baziège

La page de Céline 2007
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Céline
Etudiante
Entre en médecine
Bilan de mon séjour en Roumanie

Si je suis partie en Roumanie, c’était pour m’éloigner des problèmes de riches qui m’entouraient. Je savais l’existence de la misère, mais je ne l’avais pas vécue ni ressentie. Je vivais moi-même en fermant les yeux sur le reste du monde, qui me donnait mauvaise conscience à-propos de mon attitude consommatrice. J’ai pris conscience de tout cela et j’ai eu un réel besoin de redécouvrir les « vraies valeurs » en m’éloignant de la richesse de l’Europe occidentale. Je connaissais déjà l’association Casa de Copii et l’action de Francine, d’où le choix de la Roumanie.



Au début, Francine m’ayant limité l’accès à Internet, j’étais frustrée mais maintenant je l’en remercie : en coupant les ponts avec la France, j’ai pu vivre pleinement mon séjour, en m’ouvrant au monde qui m’entourait : les roumains, leur vie, mais aussi les français (Francine, Laurent , Vanina, les 6 scouts, Marie-Angèle). Toutes ces rencontres et ces expériences ont été très enrichissantes. Chaque jour, j’apprenais quelque chose de nouveau.

En Roumanie, j’ai découvert la pauvreté et la simplicité du peuple roumain, la misère matérielle, des infrastructures insalubres… et paradoxalement un accueil chaleureux des familles visitées…
Face à la difficulté, les gens réagissent différemment : certains ne se plaignent pas, sont courageux, d’autres sont désespérés, déprimés, se souciant du lendemain à s’en rendre malades…cette dernière situation m’émeut fortement. Comment leur redonner espoir ? Comment leur faire apprécier cette vie que Dieu leur a offert ? En France, je suis loin de tout cela, dans mon petit confort quotidien me créant des « besoins » superficiels alors qu’en Roumanie certains ne savent pas comment ils vont manger le lendemain… 

En Roumanie, j’ai pu me sentir utile en apportant de l’affection aux enfants, certains étant abandonnés par leurs parents ou devant vivre avec l’absence d’au moins un d’eux, travaillant loin (souvent à l’étranger). J’étais contente de me lever le matin pour les retrouver. Nous voyant arriver de loin, ils venaient nous sauter au cou et nous couvraient de bisous. Que de tendresse échangée…ils me manquent déjà !
De plus, j’ai pu clarifier dans ce pays où se côtoient beaucoup de religions, ma position face à la religion, moi qui étais perdue… 

Le retour en France est arrivé beaucoup trop vite. Après quinze jours, il y a tant de choses que je n’ai pas vu…

Ce voyage a été l’occasion de découvrir une nouvelle culture, et m’incite fortement à recommencer là-bas ou ailleurs tant l’expérience fût enrichissante. Je suis maintenant sûre de l’orientation que je veux donner à ma vie : l’aide aux personnes dans le besoin.

Et je remercie toutes les personnes m’ayant entourée au cours de ce voyage et plus particulièrement Francine.

Céline.