Association Casa de Copii

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Baziège

La page de Stéphane 2007
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Stéphane
Scout

Le Mesnil St Denis

 

En venant en Roumanie je n’imaginais pas l’ampleur des problèmes actuels, je n’imaginais pas que le coût de la vie était si bas, bref je n’imaginais pas la vie là bas…

La première chose qui m’a choqué, c’est à notre arrivée à Deva, à peine descendus du bus Eurolines qu’une personne est venue me demander de l’argent ou de la nourriture, je n’ai pas réagi sur le coup, j’avais d’autres choses en tête et beaucoup de fatigue accumulée, ce n’est qu’au bout de 5 minutes que j’ai réalisé que nous n’étions plus en France, que nous étions dans un autre pays dont le mode vie m’était inconnu. A cette personne je lui ai donné mon reste de pique nique et en échange j’ai reçu un sourire.

Les deux premiers jours j’ai eu du mal à m’habituer, à percuter que j’étais en Roumanie, je me suis demandé plusieurs fois « Pourquoi suis-je là ? », je ne me sentais pas vraiment chez moi, j’avais l’impression d’être un intrus du fait que tout le monde me regarde comme un étranger (ce qui est normal).
Le problème est que j’ai tellement été habitué à faire attention, à voir un peu trop le mal partout que je me méfie du moindre inconnu (ce qui peut être est normal…), mais c’est peut être dû à la langue incomprise.
Ce n’est qu’au bout de quelques jours que j’ai commencé réellement à me sentir chez moi, à comprendre qu’il y règne un respect mutuel, chose qu’il n’y a pas forcément en France.
Heureusement qu’il y avait Francine et Mlle Bouclette pour nous expliquer les différentes coutumes et histoires du pays afin de mieux connaître les habitudes de la population, pour ne pas les offenser.

Au niveau de l’animation auprès des copii, celle-ci s’est bien passée en général. La première semaine les enfants ne nous connaissaient pas donc ils étaient plus ou moins timide et donc plus faciles à gérer, mais au bout de la deuxième semaine ils ont appris à nous connaître et à discerner nos points faibles (comme la langue par exemple) au point de redoubler d’effort pour maintenir leur attention.
Ce que j’ai remarqué chez ces enfants est qu’il suffisait d’un rien pour les rendre heureux et je trouve ça super, alors qu’en France nous sommes tellement attachés à notre petite personne qu’ils nous faut toujours plus, des besoins superficiels.
Ma meilleure journée passée avec eux fût lors de la journée kermesse, tout le monde s‘amusait vraiment, du fait que peut être qu’il y avait des lots en récompense, mais on voyait que cela leur faisait plaisir puisqu’à la fin nous avons eu le droit à des remerciements.

Ce séjour m’aura donné une bonne expérience pour mon avenir, ainsi je pourrai témoigner de la véritable pauvreté qui règne en Roumanie, et donc faire prendre conscience aux personnes qui m’écouteront qu’il existe une réelle misère en ce monde et qu’elle n’est pas à prendre à la légère.
Je suis content d’être venu car je sais que je ne repartirai pas sans rien, j’aurai à tout jamais gravé dans ma mémoire des sourires, des bisous amicaux d’enfants et plein de souvenirs.
Je pense quand je serai revenu en France, ce qui me manquera le plus ceux sont les enfants et leurs joies, leur bonheur chaleureux et la vie locale.

Je remercie Laurent, Francine, Mlle Bouclette pour nous avoir guidés à travers la Roumanie.
Je remercie Vanina pour ses merveilleux petits plats savoureux
Je remercie Céline pour nous avoir aidés à préparer et à animer.
Mais surtout je remercie Xavier Marie, Arnaud, Emilie, Hélène et Anne Flore mes 5 camarades scouts ainsi que Grégory notre Anirel sans qui tout cela n’aurait pu aboutir.

Multumesc à tous. 

Stéphane.