Après
un long voyage en avion, taxi, train, navette et bus nous arrivons enfin
à Brad en Roumanie, Francine vient nous chercher.
La
maison est déjà bien remplie, huit bénévoles sont là et la famille du
président arrive dans la soirée.
On nous explique le fonctionnement de la maison...
Dès
le lendemain nous prenons les animations. Les enfants sont tout de suite
très affectueux, cela m’étonne pour un premier contact.
La
communication s’instaure peu à peu. La barrière de la langue ne semble
pas être un problème pour eux, on sent qu’ils ont l’habitude des étrangers.
On
découvre Melle Bouclette, une très gentille dame qui nous aidera pour
l’animation et surtout la traduction durant tout le séjour.
La
vie bouge à la maison, chaque jour de nombreux départs ou arrivées, il
y a toujours des gens nouveaux à rencontrer.
Les matinées
d’animation se succèdent et se passent très bien, les enfants sont intéressés,
les activités proposées semblent leur plaire, Nous sommes aussi contents
que les enfants !
Néanmoins
les après-midi sont parfois longs à Baia de cris, sans véhicule et avec
une chaleur assommante on s’occupe comme on peut…
La
partie que je retiendrais de se voyage restera l’animation.
Pour
la troisième semaine, nous sommes plus d’animateurs, c’est plus
dynamique, (crêpes, tir à l’arc, mobile, fusées à eau...). Nous
avons plus de temps à consacrer à chaque enfant, cela nous permet de
mieux les connaître et de leur porter plus d’attention, ce que (je
pense) beaucoup d’entre recherchent. Nous sortons vraiment satisfaits de
nos matinées.
Au
fil du temps, ne pas parler la même langue devient frustrant, pour par
exemple, résoudre un conflit ou consoler un enfant...
Ce
séjour m’a donné envie de bien apprendre le roumain, pour, pourquoi
pas revivre une expérience similaire et pouvoir avoir des discussions
plus approfondies avec les enfants et les jeunes.
Ce mois passé ici nous a permis
d’apprendre beaucoup sur la Roumanie (culture , mode de vie, économie…),
et de constater l’évolution depuis 1989.
La
Casa des Copii est une jolie maison où les enfants ne semblent
manquer de rien (au niveau du matériel), mais le manque affectif
parait évident.
Francine
nous raconte les histoires compliquées de nos enfants et de leurs parents
(chômage, dettes, alcool, prostitution…). Même si le pays a changé,
beaucoup de gens vivent encore dans la misère.
Ce
séjour m’a permis de mieux comprendre les problèmes de ce pays et
surtout de rencontrer des enfants très attachants que je ne
n’oublierais pas d’aussitôt !
Cette
expérience serait à renouveler mais peut être avec un temps
d’animation plus long et avec plus de contact avec la population
roumaine.
Carla