Association Casa de Copii

Association Casa De Copii
Baziège

La page de Fanny 2009
Accueil Remonter Reportages Votre soutien Contactez-nous Calendrier Plan du site

Fanny Fanny

Tout d’abord je remercie Francine de m’avoir accueillie chez elle et m’avoir fait découvrir la Roumanie.

Au cours de ce mois de juin, j’ai pu m’apercevoir des disparités que la Roumanie subissait par rapport aux autres pays d’Europe et aux disparités entre les Roumains eux même.

J’ai pu me rendre compte des conditions de vie de certaines familles qui sont dans un désarroi total. En France, une habitation qui n’a pas l’eau courante est un logement dit vétuste. En Roumanie, avoir l’électricité est dorénavant presque courant alors que l’eau courante reste un élément de confort qui n’est pas automatique.

Auparavant, en France, je m’attachais à de petits détails de confort qui sont très superficiels (les rideaux aux fenêtres…) comparé aux préoccupations des Roumains. Beaucoup d’entre eux vivent dans une seule pièce voire deux lorsque la cuisine est séparée. Toutes générations confondues du foyer dorment dans la même pièce.

Je me suis rendue compte dans quelles conditions de vie pouvait vivre une famille qui gagne seulement 100 euros par mois (beaucoup ont moins) et encore uniquement lorsque l’employeur s’est décidé à verser le salaire. 

J’ai pu également observer Francine lors des visites chez les familles parrainées.  L’écoute qu’elle leur fournit est indispensable autant pour la famille que pour Francine afin de bien comprendre les attentes de celle-ci sans céder à toutes leurs demandes. Savoir gérer les priorités est indispensable lorsque la pauvreté est courante.

Je me suis également rendu compte de la chance que l’on a en France d’avoir un service social très développé. Cependant, j’ai trouvé certaines initiatives roumaines intéressantes. Les bénéficiaires de l’équivalemment du RMI Français doivent travailler plusieurs jours dans le mois pour la communauté pour prétendre à cette aide financière.

Le contact que j’ai pu avoir avec le peuple Roumain n’a été que positif. Toujours bien accueilli, une solidarité forte, une chaleur humaine à l’égard des Français. Lors des temps d’animations nous avons côtoyé des enfants plus ou moins défavorisés avec qui nous avons établi une relation. Ces enfants sont très demandeurs et ont l’habitude d’être en contact avec des Français.

J’ai maintenant une appréhension d’animer en France car les enfants Français n’ont pas du tout les mêmes besoins et les mêmes préoccupations. Tous les détails sur lesquels on s’attache vont me paraître très superficiels.

Ce que j’aurais découvert et appris durant ce mois en Roumanie : Un pays avec une richesse culturelle et un peuple accueillant. Dans quelle misère une partie de la population pouvait vivre quotidiennement. Les effets de l’entrée dans l’union Européenne pouvaient avoir sur un pays au niveau matériel et culturel. Je me suis rendu compte de la raison pour laquelle de nombreux Roumains venaient à quitter la Roumanie pour un autre pays dont les conditions de vie sont nettement supérieures aux leurs…

Merci encore à Francine de m’avoir montré tout cela et également à Mademoiselle Bouclette de nous avoir permis de la suivre dans son travail et pour ses nombreuses traductions.

 

Fanny