Les animations à l’école au
sein de l’association Casa de Copii :
Activités réalisées
:
- peintures avec éponges, pinceaux et doigts.
-
Tissages, pompons, colliers de perles.
- Jeux du béret, de la
marelle, du chef d’orchestre et balles aux prisonniers.
-
Fabrication de balles de jonglages, et jonglages avec diabolos
et bâtons du diable.
- Jeux de lettres (pendu et
baccalauréat)
- Olympiades (sports, lettres et observations)
- Jeux de cartes et de société.
- Coloriages, dessins,
pliages.
En arrivant j’ai été
très surprise de la quantité de matériels d’animations. Les
enfants connaissent beaucoup de jeux et ont déjà réalisé de
nombreuses activités manuelles. Je m’attendais à ce que les
enfants aient quelques difficultés de coordinations comme le
découpage/ collage etc.. mais je n’ai pas observer le moindre
retard ou difficulté malgré que Melle bouclette m’en ait parlé.
Pour moi la difficulté a été du côté de la langue. En effet, il
m’a été difficile d’expliquer des règles du jeu et d’avoir de
l’autorité auprès des enfants. Cela m’a demandé d’aller voir les
enfants un par un et non de parler et expliquer au groupe
d’enfants. Heureusement Melle bouclette nous a soutenu pour
chaque activité proposée et a été présente pour chaque
traduction. Il m'a été très intéressant d’être en situation de
handicap, en effet dans l’animation en général, j’utilise
beaucoup le mot, essaye de toujours expliquer mes actions et le
pourquoi de mon désaccord ou accord. Il a fallu que je développe
mes gestes et que mes phrases soient courtes, simples et
claires. Cette situation est intéressante sur une courte période
mais je pense que pour du long terme il est vraiment dommage de
ne pas pouvoir plus échanger avec les enfants et de ne pas
intervenir de manières justes sur certaines situations.
Pour
finir, j’ai eu des difficultés à travailler avec certaines
personnes de mon équipe, en effet nous n’avions ni les mêmes
valeurs ni les mêmes méthodes éducatives. Il est fortement
dommage que nous n’ayons pas pris le temps d’échanger sur nos
difficultés communes. Je pense que notre travail n’a pas été
optimisé afin d’avoir une qualité d’écoute, d’observation et de
cohésion d’équipe. De plus je pense que nous n’avons pas répondu
à la curiosité de tous ces enfants. Cependant, j’ai réussi à me
positionner lorsque j’étais en désaccord avec mon équipe mais
j’ai échoué pour motiver les autres personnes.
Malgré cela,
j’ai pris beaucoup de plaisir à aller à l’école mais surtout à
animer et à travailler avec Melle Bouclette qui apporte beaucoup
d’amour et de bonheur aux enfants venant à la méditation.
Les échanges avec la population
locale
Je regrette d’être quelqu’un de fainéant.
C'est-à-dire que je n’ai pas travaillé le Roumain avant de venir
ici. Je suis donc passée à côté de beaucoup d’échanges.
Heureusement Francine, Melle Bouclette et Fanny m’ont toujours
très gentiment traduit les conversations. Grâce à elles j’ai pu
comprendre les difficultés locales notamment économiques,
familiales et sanitaires de chacun.
Toutes les familles m’ont
toujours bien reçue en m’offrant une chaise, à boire ou à manger
et ont toujours accepté ma présence malgré mon manque de
vocabulaire, grammaire.. Roumains. Les échanges de sourires et
de politesses ont toujours été nombreux. J’ai beaucoup apprécié
cet accueil qui se fait de plus en plus rare dans notre pays :
la France.
La casa de copii de Brad
Nous avons pu visiter le centre de placement de Brad et
surtout nous avons rencontré et échangé avec l’assistante
sociale du centre. Nous avons pu aborder plusieurs
problématiques : liens avec la famille, scolarité, organisation
au sein du centre, santé, difficultés financières et
l’accompagnement des jeunes quittant le centre.
Tout le
centre réalisé au sein de ce centre me semble intéressant.
J’espère que ma situation financière et que ma pratique de la
langue Roumaine seront bonnes afin de réaliser mon stage de 3ème
année dans ce centre.
Je pense que malgré un grand manque de
budget éducatif, les enfants ont de bonnes conditions pour
pouvoir s’épanouir et grandir.
Des échanges avec des
travailleurs sociaux
J’ai eu la chance d’être
présente pour l’anniversaire de Francine qui côtoie de nombreux
travailleurs du secteur social et sanitaire. J’ai pu discuter
avec chacun à propos de missions à l’étranger, de projets
réalisés, de méthodes et valeurs éducatives mais aussi du
travail social il y a 20 ans.
Cela m’a permis de faire des
liens avec mon projet professionnel et ma vision de la
profession de l’éducateur spécialisé. Il est possible d’exercer
cette profession de différentes manières au sein même d’une
institution. A partir du moment qu’un projet est cohérent tout
est possible. Cela m’a redynamisé après une année de cours
essentiellement en amphithéâtre…
La cohabitation chez Francine :
Vivre ensemble m’a toujours été une expérience riche en
échange, en écoute, en observation, en compromis etc. A Baia,
cette cohabitation m’a plutôt été facile car, je pense, nous
avons tous été respectueux les uns envers les autres alors que
nous venons de pays, cultures et milieux sociaux différents.
Avant de venir j’avais des craintes de passer trois semaines
seules… et je crois que je n’ai jamais été seule, ni même
ressenti la solitude. En étant chez Francine j’ai fait la
connaissance de personnes très attachantes apportant beaucoup
d’amour. J’espère ne pas perdre ces contacts mais surtout
pouvoir revoir ces personnes en France et peut être en Roumanie.
Les échanges avec Francine :
Francine est un sacré personnage qui a beaucoup de qualités
en autre l’écoute, la diplomatie, le partage, le respect…… Après
tout cela elle une grande connaissance de la Roumanie et des
Roumains. Elle a toujours pris le temps de répondre à mes
questions et de m’expliquer toutes les situations. Cela est très
agréable pour quelqu’un, comme moi, qui connais essentiellement
ce pays par les livres et autres documents.
J’ai passé chez
Francine 20 jours très agréables, vécu des aventures que je
n’oublierai pas et qui je l’espère n’ont pas eu leurs point
final. Cela ne dépend que de moi !
Tiphaine