Association Casa de Copii

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Baziège

La page de Violette 2011
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  Violette

Le bénévolat à la Casa De Copii et l’immersion en Roumanie est une expérience qui a été à la fois enrichissante sur le plan personnel, formatrice de la vie en collectivité chez Francine, et m’a également permis de prendre du recul sur mon futur métier de moniteur-éducateur.

J’ai pu, lors des animations que j’ai menées auprès des enfants et des visites dans les familles ou personnes soutenues par l’association, me rendre compte des réalités qu’affrontent les roumains au quotidien. La dignité dont ils font preuve malgré le dénuement matériel m’a renvoyé un réel questionnement sur notre propre mode de vie, de consommation et les valeurs qui résultent de cet environnement souvent précaire.

Ce voyage a été une surprise, puisque ma démarche de départ était de venir apporter une aide bénévole, mais au fil du temps passé en compagnie d’enfants, de bénévoles de divers horizons et de Francine, je me suis aperçue que le bagage avec lequel j’étais arrivée était bien mince en comparaison de celui avec lequel je suis revenue en France.


En effet, les enfants m’ont donné de leur joie de vivre, les familles m’ont généreusement accueillie sans même que nous nous connaissions. Les roumains que j’ai rencontrés lors de mes excursions dans le pays et les sites que j’ai visités m’ont appris énormément sur le poids d’une histoire collective très douloureuse, qui explique beaucoup de la situation actuelle. Les séquelles du régime communiste semblent encore très présentes dans les mentalités et impactent toujours sur les nouvelles générations.

De plus, le fait de se retrouver à plusieurs bénévoles, avec différents parcours et savoir-faire permet d’échanger et d’agir de manière très constructive sur le plan du travail en équipe et de la vie en collectivité.
Notre intervention en tant que volontaire éducatif est aussi enrichissante pour les professionnels roumains qui travaillent sur place, car cela leur permet également d’observer d’autres techniques éducatives. Il en est de même à notre niveau, cela nous incite à nous interroger sur les réponses les plus adaptés à apporter aux enfants, en considérant leur culture, leurs vécus, et leurs besoins.

Je retiens donc de ce mois de grands bénéfices et beaucoup de nostalgie ! Je vois avec un regard nouveau, loin des préjugés que notre pays peut véhiculer, le peuple Roumain et Tzigane. Rien de tout cela n’aurait été possible sans l’association que Francine a créée et l’altruisme avec lequel elle partage sa découverte de la Roumanie et son expérience professionnelle qui l’a poussé à travailler avec ces enfants.

Violette