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Mélanie Angers (49) Master 1 Psychologie - En formation de
Master 2 Interventions Sociales |
Retour sur 3 semaines à peine en Roumanie…
Il
convient peut-être d’expliquer en premier lieu le choix de cette
destination. Je voulais depuis longtemps partir pour une action humanitaire
dans le domaine social et qui plus est auprès d’enfants ; des lectures sur
les pays de l’Est m’ont confortées pour choisir la Roumanie : ce pays qui,
géographiquement parlant ne se trouve pas si loin de la France mais qui
pourtant n’est pas connu ou alors mal compris…
Ma curiosité et mes recherches m’ont amené à aller à la
Casa de Francine pour quelques jours (trop peu de jours)…
Un résumé de cette expérience m’est
difficile à faire tant il y a de choses différentes et toutes aussi
intéressantes à raconter…
Je
parlerai tout d’abord de l’action au sein de la casa de copii (maison de
placement) : J’ai été ravie
de faire connaissance avec mes coéquipières car sans nous connaître avant,
nous avions la même vision : Nous voulions « optimistement » changer le fond
des choses afin qu’elles perdurent dans le temps… Bien sûr que faire des
animations auprès des enfants était sympathique pour eux comme pour nous,
mais selon nous le plus important était la sensibilisation de nos actions
auprès des éducatrices actuelles. La mise en place des bains pour les
enfants, le tri de leurs jouets sont des exemples d’actions qui nous
permettaient de transmettre des messages. Nous espérons que ceux-ci ont été
entendus et auront sensibilisé les représentations… Mais il est très
difficile de se positionner sur ces transmissions car la douceur des propos
et la confiance sont essentielles pour ne pas brusquer ce personnel qui ne
voit pas toujours les soucis quant à l’exercice de leur profession… Il a été
très frustrant pour moi de ne pas rester longtemps sur place car je suis
persuadée que le temps instaure une relation de confiance entre le bénévole
et le professionnel roumain, ce qui permet d’avancer ensemble vers des
changements durables… Mais ce qui m’a permis de remonter de mon expérience,
ce fut surtout le fait de savoir que les filles allaient continuer notre
travail, qu’il n’allait pas s’arrêter avec mon départ…
C’est pour
quoi il est important que les lecteurs hésitants prennent leur téléphone et
contactent Francine : On a besoin de vous pour continuer…
De plus, les enfants sont adorables et touchants et
n’attendent que vous et votre générosité…
Bien
que la casa de copii fut tout de même une grande partie de mon séjour, il
faut savoir aussi que la gentillesse de Francine nous amène à découvrir avec
elle le pays, les autres centres, les familles également. Nous avons ses
explications et elle répond à nos questions : Merci pour tout cela Francine
car on comprend mieux ce pays, cette population…Et en cela, on peut
davantage aider…
Afin de
mieux comprendre la Roumanie, nous sommes allées à Cluj et Sighet : week-end
éprouvant et fatigant car des transports aux horaires matinaux… Mais il est
important de le faire pour encore plus apprendre de ce pays…
Aussi, Francine est une femme qui a
de nombreux contacts accessibles qui peuvent nous transmettre leur vision du
pays et cela est plus qu’enrichissant… Merci encore !
Je
finirai en disant que je ne compte pas m’arrêter là, j’ai très envie de
revenir pour continuer l’action à la casa de copii, pour aider Francine dans
l’accompagnement des familles que j’ai rapidement rencontré… Cette
expérience change mes visions, notamment celle sur notre pays où la
superficialité me fatigue… La simplicité de la Roumanie, ce retour à la vie
d’avant est agréable et ressourçant… On y trouve sa place grâce à Francine
et un grand merci pour ça !
Beaucoup
de choses sont à faire pour ce pays, sa découverte et ses richesses prennent
du temps, alors futurs bénévoles ou stagiaires : venez le plus longtemps
possible… ! Je vous donnerai juste un petit conseil pour terminer : apprenez
le Roumain le plus tôt possible car il est tellement frustrant de ne pas
toujours comprendre ces enfants, ces ados qui ont aussi besoin de notre
écoute…
Mélanie |
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